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La place du corps dans l'art, 

 

Dans l'art du 20ème siècle, la dimension corporelle prend une place très importante dans la musique. C'est le cas dans toutes les musiques afro-américaines par exemple. 

A la présentation de ce sujet, les élèves pensent évidement à la musique de danse. 

Nous verrons donc comment les artistes font le lien entre la musique, et la danse, comment l'un peut être le relais de l'autre. 

Chant : Lean on me, Version Glee, projet commun

Lean on me - Glee
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Paroles du chant

Ecoute principale : Piano Phase de Steve Reich
Chorégraphie :
Anne Teresa De Keersmaeker

Nous nous sommes consacrés principalement à la musique dans un premier temps. 
Les élèves ont constaté le caractère répétitif, "stressant, et angoissant" de l'oeuvre. 

On entend bien les deux pianos, dont l'un se décalle. 
La notion d'unisson vient assez vite dès le début, et le système de déphasage, qui leur rappel la musique électro peut être rapidement expliqué. 

Nous nous sommes aidé du morceau clapping music de Reich qui utilise sensiblement le même procédé. 

Nous avons également utilisé le morceau de Steve Reich "Clapping music" pour étudier ce phénomène de répétition et de décallage. Il est assez simple à comprendre et à expérimenter avec les élèves.

Mouvements de la danse dans Piano Phase :

La danse est intimement liée à la musique de Steve Reich, les mouvements sont
simples, répétitifs, tournoyants.

Au fur et à mesure l'une des danseuses se décalle avec la musique.

4 projecteurs nous aident à suivre l'évolution des mouvements, et l'ombre produite au milieu est la somme des ombres des deux danseuses.
L'ingéniosité de la chorégraphe Anne Teresa de Keershmaeker réside dans le fait qu'elle arrive à mettre en lumière un phénomène uniquement sonore.
On a une image visuel du déphasage utilisé par Steve Reich.

 

Voici 2 exemples de peintures appartenant au courant du minimaliste.

On constate que les formes sont géométriques, simples, répétitives. Des motifs simples sont utilisés, répétés, et légèrement modifiés tout comme la musique.



 

Le Boléro de Maurice Ravel :

C'est une oeuvre de 1928, qui a un caractère répétitif et qui dure entre 15 et 17 minutes.

Une mélodie légère  et souple au caractère orientale se répète sur un rythme implacable joué par la caisse claire.

 

 

Comment cette musique évolue t'elle ?

 

La musique évolue lentement en crescendo, chaque occurence de la mélodie est orchestrée différemment.
Les instruments de l'orchestre symphonique s'ajoutent petit à petit pour finir dans un grand tutti puissant.


Maurice Béjart décrit cette musique comme  violente, pourquoi ?

Le caractère obstiné et de plus en plus puissant traduit une sorte de violence qui se retrouve dans les mouvements des danseurs qui sont de plus en plus amples.

 

Comment la danse évolue t'elle ?

Le corps du danseur traduit la souplesse de la mélodie. Les mouvements sont de plus en plus grands, comme le crescendo. Les danseurs autour s'ajoutent petit à petit.

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